Le directeur des services maritimes de la Gironde autorise le maire de Test-de-Buch à utiliser des parcelles de la commune pour organiser des fêtes locale. Le maire fait donc retirer la barrière installé par Mr Couach qui est lui même installer sur la parcelle.
Mr couach introduit une action en possession pour faire interdire à la commune d’utiliser les terrains. La demande est faite près tribunal d’instance d’Arcachon. Le tribunal des conflits est saisi. Les requérants estiment que le maire de la commune a commis une voie de fait.
Le maire de la commune de Teste-de-Buch a t il commis une voie de fait en procédant à l’enlèvement d’une barrière d’un dépendance domaniale occupé par une personne privé ?
Pour le tribunal des conflit le maire de la commune de Teste-de-buch n’as pas commis de voie de fait puisque il a usé des voies de recours. De plus le personne privé n’est pas en mesure de démontrer qu’elle a eu une possession paisible de la parcelle.
Le droit administratif L2
Le droit administratif est un droit jurisprudentiel, il n'y a pas de code comme en droit civil, pénal... Pour le comprendre, il faut faire des fiches d'arrêt. Je propose des fiches d'arrêt que j'ai faite pour la plus part. Je propose une aide entre étudiant. Les fiches ne sont pas forcément parfaite. Elles sont ici pour vous aider, alors faites en bon usage et bon courage pour comprendre le droit administratif.
mardi 25 août 2015
jeudi 14 novembre 2013
Références bibliographiques.
Voici une proposition des livres qui traite du droit administratif et des arrêts du droit administratif. Je tiens à préciser que je ne fait pas une pub pour les éditeurs. Je vous propose une listes des livres que j'ai utilisé et que j'utilise encore.
Pour les arrêts:
Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, collectif, Dalloz.
Dit le GAJA ou la bible du droit administratif. Il reprend les arrêts et les analyses.
L'essentiel des grands arrêts du droit administratif,Frédéric Colin, lextenso, les Carrés 2013/2014.
Propose un extrait de l'arrêt, un résumer des faits, de la porter et des références pour aller plus loin.
Pour le cour:
Droit administratif général, René Chapus, Montchestien.
Le classique, le plus connu mais le moins a jours.
Hypercours de droit administratif, collectif, Dalloz.
Idéal pour prépare les TD et les partiels.
Droit administratif, Pierre-Laurent Frier et Jacques Petit, Lextenso, Montchrestien.
Un bon manuel de droit administratif pour complète le cour.
L'essentiel du droit administratif général, Marie-Christine Rouault, Lextenso, les Carrés.
Le plus synthétique.
La plus part de ces livres sont disponibles en bibliothèque universitaire.
Bonne lecture....
Pour les arrêts:
Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, collectif, Dalloz.
Dit le GAJA ou la bible du droit administratif. Il reprend les arrêts et les analyses.
L'essentiel des grands arrêts du droit administratif,Frédéric Colin, lextenso, les Carrés 2013/2014.
Propose un extrait de l'arrêt, un résumer des faits, de la porter et des références pour aller plus loin.
Pour le cour:
Droit administratif général, René Chapus, Montchestien.
Le classique, le plus connu mais le moins a jours.
Hypercours de droit administratif, collectif, Dalloz.
Idéal pour prépare les TD et les partiels.
Droit administratif, Pierre-Laurent Frier et Jacques Petit, Lextenso, Montchrestien.
Un bon manuel de droit administratif pour complète le cour.
L'essentiel du droit administratif général, Marie-Christine Rouault, Lextenso, les Carrés.
Le plus synthétique.
La plus part de ces livres sont disponibles en bibliothèque universitaire.
Bonne lecture....
dimanche 5 mai 2013
CE Ass. 20 octobre 1989, Nicolo
Faits: M. Nicolo contestait devant le Conseil
d’Etat le déroulement des élections au parlement européen de 1977. Il
contestait notamment la participation des électeurs des départements et
territoires d’outre-mer au scrutin ainsi que la présence sur les listes
électoral de personnes issue de ces territoires, en se fondant sur la loi du 7
juillet 1977 et sur l’article 227-1 du traité de Rome.
Question de droit : Le Conseil d’Etat est-il habilité à
contrôler la conventionalité d’une loi par rapport à un traité international ?
Solution : « Considérant
qu’il résulte de ce qui précède que les personnes ayant en vertu des
dispositions du chapitre 1er du code électoral, la qualité d’électeur
dans les départements et les territoires d’outre-mer ont aussi la qualité pour
les élections des représentants au parlement européen ; qu’elles sont
légalement éligibles, en vertu des dispositions de l’article 5 L.O 127 du code
électoral rendu applicable à l’élection au parlement européen par l’article 5
de la loi du 7 juillet 1977 ; que par suite, M. Nicolo n’est fondé à
soutenir ni que la participation des citoyens français des départements et
territoires d’outre-mer à l’élection des représentants au parlement européen,
ni que la présence de certaines d’entre eux sur les listes de candidats aurait
vicié ladite élection ; que, dès lors, sa requête doit être
rejetée. »
Portée : Le Conseil d’Etat s’autorise a
contrôler un loi vis-à-vis d’un traité international. Ici la Conseil d’Etat
opère un revirement. Car dans la décision 1er Mars 1968 Syndicat
général des fabricants de semoule de France ; le Conseil d’Etat estimait
qu’il n’était pas compétent pour opéré le contrôle d’une loi vis-à-vis d’un
traité international.
CE, Ass., 3 février 1989, Compagnie Alitalia
Faits : La
compagnie Alitalia demande le remboursement de la TVA, qui lui a été refusé par
l’administration en se fondent sur l’annexe II du code général des impôts. La
compagnie estime que cette décision est contraire aux dispositions européennes
relative à l’harmonisation des législations. La compagnie forme un recours en
annulation de la décision.
Problème de
droit : Le conseil d’état peut-il abroger un acte administratif
illégal par rapport à une norme internationale qui s’applique en droit
français ?
Solution : « Considérant que si les
dispositions de l'article 230 de l'annexe II au code général des impôts comme
celles des articles 236 et 238 de la même annexe ont été édictées sur le
fondement de l'article 273 paragraphe I du code général des impôts issu de la
loi du 6 janvier 1966, la demande de la COMPAGNIE ALITALIA n'a
pas pour objet, contrairement à ce que soutient le Premier ministre, de
soumettre au juge administratif l'examen de la conformité d'une loi nationale
aux objectifs contenus dans une directive mais tend seulement à faire contrôler
par ce juge la compatibilité avec ces objectifs des décisions prises par le
pouvoir réglementaire, sur le fondement d'une habilitation législative, pour
faire produire à ladite directive ses effets en droit interne. »
Portée : le conseil
d’état l’administration à abroger les actes illégaux au moment de leur
signature ou en raison des circonstances qui ont changé. De plus cette décision
précise l’obligation pour l’administration d’appliquer les dispositions issue
de la communauté européenne.
CE, Ass., 30 mai 1932, Dame Kirkwood.
Faits : Les
Etats-Unis demande l’extradition de dame Kirkwood à la France. Le 11 septembre
1951 la chambre de mises en accusation propose l’extradition. Le décret est
signé par le président de la république alors que la compétence est du ressort
du président des ministres. Dame Kirkwood invoque un recours en annulation pour
excès de pouvoir.
Problème de
droit : Le conseil d’état peut-il contrôler la légalité
d’un acte administratif par rapport à une convention internationale ?
Solution : « considérant
que si l’avis de la chambre des mises en accusation lie pas le gouvernement
dans le cas où l’extradition est posée à celui-ci, il résulte tant de l’objet
des questions soumises à ladite chambre et qui concernent la liberté de
l’individu et l’application de poursuites pénale que du caractère de la
procédure d’’instruction, telle qu’elle est définie par l’article14 de la loi
du 10 mars 1927, que le législateur a entendu confier à la chambre des misses
en accusation des attributions, qui, n’étant pas de la nature de celles appartenant
à un organisme consultatif d’ordre administratif, se rattachent au rôle dévolu
à l’autorité judiciaire ; que dans les conditions, si la dame kirkwood est
recevable à invoquer, à l’encontre du décret attaqué, la violation d’une
convention internationale qui a force de loi en vertu de l’article 26de la
constitution du 27 octobre 1946, l’appréciation à laquelle la chambre des mises
en accusation s’est livré sur ce point de savoir si les conditions posées par l’article 1er,
2, et 6 de la convention étaient remplies ne saurait être discutée devant le
conseil d’état ;
Considérant que l’article 47 de la constitution du 7 octobre 1946 a
transféré au président du conseil des ministres la compétences qui étaient
conférées au président de la république par l’article 3 de la loi
constitutionnelle du 25 février 1875 ; que, dès lors, la dame kirkwood
n’est pas fondée à se prévaloir de ce que l’article 18 de la loi du 10 mars
1927 a prévu la signature des décrets d’extradition par le président de la
république pour soutenir que le décret attaqué, pris par le président du
conseil des ministres, émane d’une autorité incompétente. »
Portée : Le conseil
d’état reconnait une force obligatoire aux conventions internationales en droit
français. De plus il s’estime compétent pour contrôler la conventionalité d’un
acte administratif par rapport à une convention internationale. Et il est
impossible d’invoque un décret d’extradition avec un recours en annulation,
mais revirement avec l’arrêt 7 juillet 1978, Croissant.
CE, 4 mai 2011, Epoux Sanchez contre Département des Ardennes.
Faits : La fille des époux Sanchez est scolarisée dans un
établissement scolaire hors de son secteur pour suivre un enseignement de
d’espagnol. Le département des Ardennes refuse de lui donner un titre de
transport gratuit alors que les enfants scolarisés dans l’enseignement privé
bénéficient de ce titre de transport gratuit.
Procédure : Les époux Sanchez saisissent le tribunal administratif de
Châlons-en-Champagne
Problème de droit : L’accès gratuit à un service public
peut-il être refusé à un usager ?
Solution : « considérant qu’il résulte de tout ce qui précède que
le département des Ardennes n’est pas….., la décision du 28 juin 2002. »
Portée : l’accès à un service public ne peut pas être refusé à un
usager.
CE, Ass., 30 octobre 1996, Mme Wajs et Monnier.
Faits : un décret du 7 février 1992 confirme de clause dans les
contrats de concession des entreprises Autoroute du Sud de la France et
Autoroute Nord et de l’Est de la France. Ces deux entreprises doivent verser à
l’Etat des sommes pour le contrôle de l’Etat et le fonctionnement de la
gendarmerie.
Procédure : Mme Wajs et M Monnier demande l’annulation du décret du 7
février 1992.
Problème de droit : Les sommes verser par les sociétés
d’autoroute à l’Etat pour des prestations garantie par ce dernier doivent-elle
être payante ?
Solution : « considérant que tout ce qui précède il résulte que
Mme Wajs et Monnier sont fondés à………, du cahier des charges annexé à cette
convention. »
Protée : Les prestations de sécurité effectuer par le gendarmerie sont
gratuite car du seul ressort de l’Etat.
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